Projet Vepeleia

Projet Vepeleia

Des maladies parasitaires affectent les élevages. Vépéléia a pour objectif d'apporter des solutions utilisant les plantes en santé animale.

En Guadeloupe, en Martinique, en Guyane, à La Réunion, à Mayotte, en Nouvelle-Calédonie et en Polynésie, l'agriculture familiale est très présente. Les exploitations agricoles fonctionnent le plus souvent en polyculture-élevage. Cependant, le parasitisme interne (vers) et externe (tiques) affecte les animaux, diminue considérablement les rendements et par conséquent les revenus des éleveurs. Parallèlement, les résistances aux antiparasitaires issus de l’industrie pharmaceutique se développent.
La volonté de trouver des solutions à certaines impasses de l’agriculture moderne et le développement de l’agro-écologie, conduit à valoriser les propriétés anti parasitaires des plantes plutôt que de recourir exclusivement aux médicaments de synthèse. La réintroduction des plantes en santé animale réclame le développement de nouveaux travaux reposant sur l’inventaire de savoirs populaires, des travaux analytiques de laboratoire et des validations sur animaux. Depuis une dizaine d’années, la recherche dans le domaine de l’usage des plantes pour la santé animale, est en émergence. Cependant, du fait de l’évolution des modes de production depuis le milieu du vingtième siècle et en absence des mémoires écrites, on constate une érosion importante des savoirs traditionnels. 

L’objectif du projet Vepeleia est de :

  • Développer un réseau d’échanges, pour compléter le recueil des savoirs populaires encore présents, sur les usages des plantes, (espèces animales, pathologies, modalités, …),
  • Caractériser ces savoirs populaires par des travaux scientifiques,
  • Diffuser les résultats obtenus à partir de documents contextualisés (documents techniques, publications scientifiques,...) aux professionnels (agriculteurs, agro transformateurs, vétérinaires, pharmaciens, formateurs, chercheurs, …).